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 [Lazlo] Entre la Tour d'Astronomie et la Grande Salle...

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Ivana Ljubinka

Ivana Ljubinka


Messages : 4

[Lazlo] Entre la Tour d'Astronomie et la Grande Salle... Empty
MessageSujet: [Lazlo] Entre la Tour d'Astronomie et la Grande Salle...   [Lazlo] Entre la Tour d'Astronomie et la Grande Salle... Icon_minitimeMer 21 Juil - 1:42

    C’était le n-ième samedi gâché depuis la rentrée… Ivana s’était réjouie, en début d’année, de voir que l’essentiel de sa journée était libre. Ainsi, s’était-elle dit, je pourrais l’occuper de toutes ces petites corvées, de tous ces petits plaisirs que je repousse sans cesse au week-end. Oui, elle s’était réjouie, elle avait ce qui ressemblait à un week-end complet puisque sa seule obligation résidait en une classe, en soirée, qui n’était rien d’autre qu’un vague horaire aménagé, officiellement pour un cours d’Astronomie, officieusement pour un cours de philosophie, où l’on expérimentait l’ataraxie en se questionnant de temps à autres sur des questions aussi existentielles que « la couleur d’une étoile détermine-t-elle Ô combien est ardent mon amour ? » ou « si je simule la régurgitation d’un trichobézoard, pourrais-je bénéficier d’une dispense de cours de Potions sans mettre en péril l’intégrité de mes voies intestinales ? »
    Mais les choses ne s’étaient pas passées comme prévu et Ivana avait bien vite imité ses camarades en se plaignant de cette classe qui les contraignait à rester dans une atmosphère scolaire jusqu’au samedi soir… Et l’atmosphère scolaire, quand ça s’accointait à l’Astronomie, n’avait chez Ivana qu’un seul effet, celui de la faire s’alanguir. Oh, c’était une élève studieuse mais quand elle se mettait à traîner des pieds, quand elle voulait exprimer sa lassitude au monde, mieux valait investir dans des boules quiès. Par voie de conséqueeeence, elle occupait son lit une bonne partie de la matinée du samedi, en signe de protestation, puis passait le reste de la journée à traîner son vieux corps fatigué dans le château, aussi rapide qu’une vieille dame et le dos tout aussi courbé. Il y avait un tas de choses inutiles à faire quand on s’ennuyait et qu’on refusait de se mettre en condition pour quelque chose qu’on n’avait pas envie de faire. Une fois sur… allez, deux, soyons fous. Une fois sur deux, c’est ainsi que se déroulait le samedi d’Ivana. Les autres fois, elle se sentait plus inspirée qu’un autre jour par l’air de la bibliothèque et elle consentait y faire un tour pour étudier.

    En tout cas, une chose est sûre, tous les samedis soirs étaient les mêmes. Ivana quittait la salle d’Astronomie le poids sur ses épaules particulièrement lourd et se traînait jusqu’à la Grande Salle le ventre creux. Cet ensemble étant particulièrement peu équilibré, elle trébuchait un nombre incalculable de fois. Puis, elle s’effondrait à la table de ses habituels commensaux et son repas la revigorait. Elle restait tout aussi bavarde mais son registre changeait à mesure que son taux de glycogène remontait et elle cessait de se plaindre. Ultime changement : elle parlait d’une voix beaucoup plus claire à un débit beaucoup plus important. Et les événements reprenaient leur cours normal…

    Sauf qu’aujourd’hui, un malheureux événement empêcha la révolution hebdomadaire de se produire ; ce qui –à en croire les potterfictions sur les retours dans le passé ou plus humblement Stephen Hawking sur sa théorie quant aux mondes parallèles, pourrait ne se faire résulter que le chaos (finalement je crois que la source, c’est Yoda) ; Ivana quittait la Tour d’Astronomie et en descendant pour rejoindre la Grande Salle, elle trébucha sur un pavé qui dépassait du sol. Elle était maudite ! les mains dans les poches, elle n’avait pas pu se réceptionner et c’était son pauvre, pauvre nez qui avait tout pris. Elle prit son temps pour se relever, se croyant stupidement seule alors que c’était l’heure à laquelle la quasi-totalité du château allait manger. Des ricanements… Bien sûr. Elle se releva les sourcils formant un parfait –v et prit le temps de s’épousseter avant de continuer son chemin. Mais ! un gros bonhomme se plaça devant elle et l’empêcha d’aller plus loin. Elle recula d’un pas, ses sourcils formant désormais un… euh… Un –v à l’envers suivi d’un _. Une sorte de n_ En gros, elle haussait un sourcil et descendait l’autre –elle était perplexe, quoi, à la Teal’c. Elle allait le contourner sans rien demander mais il commença à ricaner…
      -C’était une sacrée chute, Ljubinka.
    Elle esquissa une demi-seconde un sourire rayonnant qu’elle cacha ensuite sous l’air le plus méchant qu’elle était capable de se donner. Elle avait reconnu Lioubov Alekseïevitch. Son frère ne devait pas se trouver loin… Et leurs amis non plus. Aah, c’était embêtant, ça. Ivana avait su empêcher Aleksïevitch de la prendre comme victime quelques années plus tôt et elle avait ainsi évité le reste de la bande qui s’était formée ensuite. Qui était autrement plus dangereuse, alors ce n’était pas le moment de s’attirer l’attention une deuxième fois du plus idiot de la bande de Belsky.
      -Oui
    Et elle s’apprêtait à partir et…
      -Regarde, tes genoux saignent ! C’est l’ultime injure, c’est ça ? Tu veux souiller l’école, Ljubinka, c’est ça ?
    Les lèvres d’Ivana se serrèrent et elle lui jeta un regard noir.
      -Je te signale que je ne saigne pas et je te le signale parce que tu ne peux pas voir mes genoux, espèce d’imbécile.
    C’était vrai. Il fallait mettre en cause, déjà, la différence de stature des deux jeunes gens. Mais il fallait ajouter à cette donnée la faible luminosité du couloir et le fait… qu’Ivana portait des collants. Ce qui confinait à l’impossible l’éventualité qu’Alekseïevitch-au-nom-idiot-à-son-image ait pu voir qu’elle saignât.
    -Ne m’offense pas, petite sotte et garde-toi d’exposer ton pourpre fluide au-dehors ou bien je le ferais se déverser sur la cour pavée pour dessiner un miroir opaque et vermeil par lequel tous se verront refléter la lâcheté dont ils ont fait preuve en acceptant ton admission à Durmstrang. Et tous finiront par se rendre compte de ton impureté ! *Inspiration* Aaaaaaaaaah *Expiration* Ahahahaha
    Le visage d'Alekseïevitch s’assombrit et il fit un pas en avant. Il se voulait menaçant et impressionnant et… il l’était. Ivana –qui n’était pourtant pas petite, aurait bien aimé rapetisser de sorte à échapper à la fureur du bonhomme. Elle était sûre qu’il la battrait… mais elle resta stoïque et elle riva ses yeux dans les siens.
    Tic… Tac… Tic… Tac
    Alekseïevitch n’allait pas abandonner et elle commençait à en avoir marre de ce qu’il lâchait en effluves de viande pourrie (et aussi ça lui rappela qu’elle avait faim). Elle s’approcha imperceptiblement et…
      -Espèce de vieux schmuck ! Va te brosser les dents !

    Elle lui tapa violemment le haut du crâne, puis le ventre puis elle prit la fuite mais…
      -Aïe !
    Mais il y avait un autre schmuck qui avait trouvé malin d’arriver par derrière.
    # This is the end… the end #


(tavutavu comme je me suis appliiiiquée pour la syntaxe, et tout)
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