Le parc de Dürmstrang est de grandeur moyenne, recouvert surtout d'arbres éparpillés et bordé par une forêt serrée et sombre. L'hiver, il se recouvre entièrement de neige et ne s'en découvre que tard en été. Quelques plantes sauvages y poussent et sont entretenues par le professeur de Botanique. Sinon, il constitue une attraction peu attirante pour les étudiants, qui préfèrent tenter leurs chances du côté de la forêt.

Le grand lac de Dürmstrang est sans doute ce qui contribue à l'allure peu engageante de l'école. Son eau est noire et il ne semble pas avoir de fin, se terminant sur une crête de montages escarpées et accueillant sur ses eaux le haut bateau de l'institut. Il est interdit de s'y baigner et même d'y patiner, une fois l'hiver venu, son eau ne se glaçant étrangement pas.

Le terrain de Quidditch est un endroit très couru des étudiants, joueurs ou spectateurs. Les joueurs viennent s'y entraîner, dès qu'ils ont l'âge d'exercer le sport favori des sorciers, alors que d'autres viennent observer les pratiques pour espionner, ou simplement admirer leurs joueurs préférés pendant leurs entraînements. Aucunement construit sur un terrain plat, certaines dénivellations rendent le sport plus dangereux et plus dififcile à jouer, le vol devenant plus minutieux à exécuter.

Les serres de l'institut regorgent de plantes carnivores, vénéneuses, dangereuses ou inconnues, parfois même de l'enseignant en charge du cours de Botanique. Spacieuses, elles sont construites dans un verre capable de s'obscurcir lorsqu'il le faut et des tables de travail sont aménagées pour les étudiants, en plus de quelques chaudrons pour les décoctions demandées à faire. Une armoire contenant du matériel de sécurité, tels des caches-oreilles, des gants et des pinces-nez, est situé à côté de la porte.

Le labyrinthe est le joyau de Dürmstrang, la fierté de sa direction. Trente-cinq entrées, fait de haies mesurant plus de trois mètres, situé derrière l'institut, il est strictement interdit d'y entrer sans permission et sans surveillance. En effet, un nombre incalculable de créatures magiques, toutes plus dangereuses les unes que les autres, y circulent sans qu'on sache où, les chemins se modifiant sans cesse. Il paraît même qu'un dragon y vivrait, vu les langues de feu qui sortent parfois d'entre les haies, mais personne ne peut garantir la véracité de cette hypothèse. Quatre élèves de troisième année ont déjà réussi à s'y introduire et à en ressortir vivant, mais malgré le fait que tout le monde se doute de l'identité de ces étudiants, les enseignants nient farouchement que cet évènement s'est déroulé.